Il était une fois dans l'entreprise… au fil de l'actualité , la vie au travail n'est pas triste
Il était une fois, dans l’entreprise, des échanges à la machine à café sur l’humour involontaire de nos syndicats (salariés et employeurs) qui tentent de « rénover le dialogue social » … En effet, ils ne parviennent pas à s’accorder !
Le représentant syndical rappelle qu’il faut créer de l’emploi : les subtilités des prérogatives des délégués du personnel, Comité d’Entreprise et Comité d’Hygiène et de Sécurité relèvent souvent de spécialistes… incompris de bon nombre de personnes de l’entreprise.
Et puis cela ne rompt pas l’équilibre concurrentiel car toutes les entreprises sont à la même enseigne !
Simplifier cela veut dire quoi s’interroge le juriste méfiant?
Mettre une règle générale qui par définition ne correspond à aucune réalité et engendrera de multiples interprétations qu’on va ensuite retrouver au tribunal. Cette jurisprudence changeante qui rend instable le droit du travail en entreprise ?
Créer une instance unique, pourquoi pas dit le gestionnaire RH, mais cela ne changera pas grand-chose. En effet, dans l’entreprise c’est souvent les mêmes qui sont en réunion de Délégués du Personnel, au Comité d’Entreprise et au CHSCT…
Quant au seuil de 10 salariés (pour les DP) et 50 (pour le CE), il ne faut pas oublier que la majorité des entreprises ont moins de 50 salariés et que même dans ce cas, les carences de la représentation des salariés sont nombreuses… (Absence de candidat, ou candidat « maison »)
Et par les temps qui courent, les enjeux de la marche de l’entreprise sont plutôt de prévenir les suppressions d’emplois … et en l’absence de représentants du personnel qui jouent leur rôle, il est fréquent que nombre d’employeurs préfèrent user de petits arrangements entre amis (rupture conventionnelle…transaction…) pour ne pas appliquer le droit et limiter la « casse sociale ».
Et alors dit l’ancien (intéressé car à quelques mois de la retraite), si cela les arrange les salariés qui négocient leur départ ?
Certes, sauf que l’intérêt de quelques-uns est certainement intéressant mais certainement inférieur à ce que le collectif pourrait bénéficier sinon l’employeur ne tenterait pas de contourner les mesures collectives, repère le contrôleur de gestion finaud.
C’est un peu un marché de dupe, les uns négocient pour exister et les autres pour ne pas appliquer de règles trop protectrices, remarque désabusé l’employé.
Eh oui et cela peut durer encore un moment car quand ils ne se mettent pas d’accord, c’est l’Etat qui décide et bien sûr on se plaint…
On a le dialogue social qu’on mérite : un débat parlementaire, des tas d’amendements, des petits bouts de textes dont la rédaction va changer 4 fois et au total un texte illisible.
Vive le dialogue social et la simplification dans le monde merveilleux de l’entreprise !
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